L’Hypnose Ericksonienne est une façon douce, inductive et non dirigiste de vous faire entrer dans l’Etat d’hypnose pour mobiliser toutes vos ressources et les mettre au service d’un objectif spécifique : celui que vous vous êtes fixé.
Elle a été développée par Milton Erickson (1901 – 1980), psychiatre et psychologue américain dont l’approche reposait sur la conviction que chacun possède en lui les ressources pour répondre de façon appropriée aux situations qu’il rencontre, et que l’inconscient est capable de mobiliser ces ressources pour conduire aux changements désirés.
Atteint de poliomyélite à 17 ans, il expérimenta lui-même cette conviction en décidant de vivre puis de remarcher alors qu’on venait de prédire à sa mère qu’il ne passerait pas la nuit suite à sa paralysie totale.
Dans la conception propre à l’Hypnose Ericksonienne, l’inconscient est fondamentalement positif et mû par la préservation et la sécurité de la personne lorsqu’il gère d’une part tous les processus physiques qui assurent sa survie (respiration, circulation sanguine, fonctionnement musculaire, connexions neuronales, etc.) mais aussi et d’autre part tous ses apprentissages.
Parmi ces derniers, peuvent être retrouvés la marche, l’écriture et d’autres processus similaires connus, mais aussi les liens faits automatiquement entre certains événements et la conduite à suivre face à eux suivant l’impact émotionnel ressenti lors de leur première survenance ou selon leur utilité initiale.
Par exemple, si un événement a été ressenti comme un danger de mort (à raison ou – probablement – à tort compte tenu de l’âge où cet événement est survenu ou de l’immaturité de la conscience à ce moment-là), l’inconscient fera tout pour éviter à la personne d’y être confrontée dans le futur, quitte à mettre en place, par exemple, la phobie d’un élément clé de l’événement pour « protéger » la personne de ce dernier.
Moins douloureusement mais tout aussi difficile à casser avec la seule volonté consciente, si on a, par exemple, commencé à fumer pour être accepté dans un groupe « populaire » puis qu’on a systématiquement fumé lors de la survenance de stress pour se calmer, il pourra y avoir association inconsciente entre l’envie de socialiser / le besoin de se déstresser et l’action automatique de prendre une cigarette.
L’Hypnose Ericksonienne a pour but d’amener le conscient et l’inconscient à travailler ensemble pour déclencher les changements utiles à la résolution d’une difficulté ou d’un problème ou à l’atteinte d’un autre objectif.
Et alors que de façon consciente, on ne peut mener de front que de 3 à 6 actions au maximum, l’inconscient est capable de prendre en charge un nombre quasi incalculable de processus simultanés, l’Etat d’Hypnose permettant de libérer cette puissance pour la mettre au service d’un objectif conscient.
Il pourra parfois juste s’agir pour la personne de changer de point de vue ou de s’autoriser des pensées ou des comportements qu’elle s’interdisait jusqu’alors (afin, par exemple, d’avoir une meilleure image d’elle-même ou de ne plus craindre le regard des autres), ou encore de modifier ou supprimer des associations inconscientes devenues inutiles (disparition de la phobie ou disparition d’un comportement automatique non souhaitable).
En raison de la puissance des ressources mentales mises en mouvement dans son cadre, l’Hypnose Ericksonienne est une thérapie dite brève, par opposition aux thérapies traditionnelles dont la psychanalyse qui implique des années de suivi à raison d’au moins une séance hebdomadaire.
Mais qui dit « thérapie brève » ne dit pas « thérapie instantanée » ou « magique », et bien que certains objectifs puissent être atteints en une séance, il est raisonnable de fonder ses attentes sur une moyenne de 2 à 5 séances, avec un maximum généralement fixé à une dizaine de séances pour les demandes les plus « lourdes ».
Tout dépend naturellement de la nature de l’objectif et des sujets qui jalonneront son atteinte.
Lors d’une séance individuelle, je vous accompagne d’une façon totalement individualisée grâce aux connaissances et compétences issues de ma pratique de la Process Communication qui est un outil de compréhension de sa propre personnalité et de la personnalité des autres et permet d’accueillir chacun selon ses besoins propres et son mode de communication spécifique.
Dès le début de mes accompagnements, j’ai adopté une Ecoute Rogérienne sans savoir qu’il s’agissait d’une position thérapeutique. Il m’a ensuite été donné de l’étudier et de comprendre en quoi elle créait un contexte favorable aux changements souhaitées par toute personne accompagnée.
L’Ecoute Rogérienne est issue de la pratique d’un psychologue humaniste nord américain, Carl Rodgers (1902 – 1987), selon laquelle chaque personne peut trouver en elle les ressources nécessaires à son changement dès lors qu’elle est accompagnée avec empathie, congruence et qu’elle est accueillie de façon inconditionnelle.
L’empathie s’exprime par la compréhension de la situation vécue par la personne à partir de son cadre de référence à elle, l’accompagnant ne laissant pas ses propres repères créer de filtre déformant entre lui et son client.
L’accompagnant doit également être congruent, c’est-à-dire être en cohérence face à son client dans ce qu’il ressent, dans ce qu’il pense et dans ce qu’il fait.
L’accompagnant accueille enfin inconditionnellement son client en adoptant à son égard une attitude humaine, chaleureuse et encourageante.
Au-delà de son savoir-faire, il s’agit alors pour l’accompagnant de faire preuve – de façon profonde et sincère – de savoir-être vis-à-vis de la personne qu’il accompagne, volontairement qualifiée de « client » et non de « patient » pour n’être jamais considérée comme malade puisqu’en perpétuel devenir.
La PNL regroupe des connaissances et des pratiques fondées sur une démarche pragmatique de modélisation appliquée à la communication et au changement.
Il s’agit en effet de prendre modèle sur ce qui fonctionne le mieux chez certains afin de changer ce qui peut être amélioré dans sa propre façon de communiquer ou de se comporter.
Elle a été élaborée par Richard Bandler et John Grinder dans les années 70 aux USA, après qu’ils aient étudié pendant 5 ans la pratique de Milton Erickson et aient été les premiers à la conceptualiser et à la rendre compréhensible. De ce fait, pour ses créateurs, la PNL est indissociablement liée à l’Hypnose Ericksonienne dont elle tire partie des fonctionnements et principes fondamentaux sans induire toutefois en principe d’Etat d’Hypnose formel.
Se dotant ensuite de nouveaux protocoles et concepts, la PNL s’est développée dans les domaines personnels et professionnels, et dans des cadres aussi divers que le marketing, la vente, la pédagogie, la performance sportive, la créativité, le management, etc.
Outre ses techniques spécifiques, la PNL est fondée sur des postulats positifs, tels que :
- ce qu’une personne croit être le monde n’est en réalité que sa propre représentation du monde, chacun pouvant dès lors avoir la sienne ; accepter ce postulat implique d’accueillir les représentations des autres sans les juger et de savoir que sa propre représentation peut être modifiée si cela est utile et permet plus d’épanouissement personnel ou professionnel ;
- une personne ne saurait être réduite à ses comportements car ce qu’elle « fait » (même si ses comportements sont limitants et entravent donc momentanément son développement) ne traduit pas ce qu’elle « est » fondamentalement ; accepter ce postulat entraîne une acceptation inconditionnelle de la personne qui, gardant son intégrité et ne se sentant pas jugée, est encore plus libre de changer ;
- et pour ce faire, chaque personne a les ressources nécessaires à l’accomplissement de son objectif de changement ;
- chaque comportement, même apparemment négatif, implique une intention positive de l’inconscient qui « fait au mieux en fonction du contexte » (comme créer une phobie pour éloigner la personne de ce que l’inconscient a perçu être un danger de mort pour elle) ; en conséquence de ce postulat, aucun changement ne peut avoir lieu sans accueillir d’abord cette intention positive et donner la possibilité à l’inconscient de l’exprimer autrement ; c’est la raison pour laquelle on ne s’intéresse pas à un symptôme pour le « guérir » mais à ses causes inconscientes pour leur permettre de prendre soin de la personne d’une façon plus utile pour elle ; à titre d’exemple, il n’y a rien de plus dissemblable que deux fumeurs qui veulent arrêter de fumer, car chacun a des raisons inconscientes différentes de continuer à fumer ; les accompagner de la même façon en ne faisant que « supprimer le comportement » sans s’intéresser à sa cause aura pour conséquences probables, soit un échec pur et simple, soit l’arrêt du tabac mais un mal-être de la personne, soit la création d’un nouveau comportement visant à répondre aux besoins inconscients toujours non remplis malgré l’arrêt du tabac ;
- toute expérience, même négative, doit être prise comme un apprentissage et comme un simple retour d’expérience, et non comme une erreur ou un échec qui sont dévalorisants et culpabilisants et sont inefficaces pour apprendre et progresser ;
- en lien avec le précédent postulat, toute communication doit être émise à l’intention de celui qui la reçoit ; dès lors, si malgré la meilleure intention du monde, la réaction de son interlocuteur n’est pas conforme à ce qu’on souhaitait lui exprimer… il faut changer sa manière de communiquer car c’est la seule variable que l’on peut maîtriser (puisqu’on ne peut changer l’autre) ;
- le corps et l’esprit sont indissociablement liés, toute pensée (et donc tout changement positif dans sa façon de penser) ayant un impact positif sur le corps, et inversement.
Parce qu’ils sont positifs et efficaces, j’adhère à ces postulats qui éclairent ma propre pratique, à l’instar de certaines techniques de PNL propices au changement.
Le RITMO (Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires) est une méthode de retraitement des blocages émotionnels et des traumatismes qui permet de se libérer rapidement d’expériences négatives ayant un impact inconscient. Elle a été créée par Lili Ruggieri.
Le RITMO est un mélange d’Hypnose et d’EMDR qui est une technique reconnue de traitement des traumatismes, créée au milieu des années 1980 par Francine Shapiro, une psychologue américaine, et ayant fait l’objet de nombreuses publications scientifiques attestant de son efficacité.
Cette technique rapide et puissante est fondée sur le constat :
- que le cerveau intègre normalement les émotions et les apprentissages de ce qu’il a vécu les jours précédents chaque nuit, lors d’une phase de sommeil paradoxal durant lequel sont présents des mouvements rapides des yeux (REM, rapid eyes movement)
- que ce mécanisme neurologique naturel se retrouve coincé lors d’un traumatisme,
- qu’il est possible d’éliminer l’émotion bloquée et de l’intégrer positivement en reproduisant ces mouvements oculaires.
Grâce au RITMO, les événements ne sont pas oubliés mais leur impact émotionnel traumatique est amoindri voire supprimé.
Plusieurs séances sont souvent nécessaires pour parvenir à ce résultat et à cette libération.
L’AMPR est fondée sur le principe que le corps est programmé pour s’auto régénérer et qu’il est possible de remettre en mouvement cette formidable capacité lorsqu’elle s’est enrayée pour diverses raisons.
En effet, le lien corps esprit est si fort que notre mental empêche parfois cette auto régénération. Le stress, des croyances limitantes, des émotions trop fortes, perturbent la sagesse naturelle du corps et, parfois, les fonctions de ses organes.
Le voyage AMPR® est une exploration symbolique du corps pour rétablir une communication « corps – esprit » vers l’harmonie et contribuer ainsi, en parallèle et en soutien à un accompagnement médical adéquat, à la santé ou à son rétablissement.
A l’instar des autres praticiens AMPR®, j’ai été formée pour aider de façon éthique la personne à s’absorber dans l’exploration métaphorique de son corps à différents niveaux et à rétablir la communication interne.
Blocages internes, déséquilibre des éléments dans le corps, empreintes transgénérationnelles, la technique AMPR® permet de rétablir la communication interne qui permet un nouvel accès à la régénération naturelle.